Le Feu Aux Poudres

Tagada Jones Le Feu Aux Poudres Lyrics
1.Pid9mie

Il est tard et le verdict vient de tomber,
La liberté sera guillotinée,
Poignardée dans le dos par la politique,
Enivrée, étourdie par les lois du fric!

La république ne répond plus de rien,
Se joue de lÒéthique comme de nos destins.
SÒils continuent à trop vouloir en faire,
Ils risquent fort, de finir par nous mettre en colère!

Je lève mon doigt contre cette épidémie,
Tendu bien haut aux progrès de la vie ¿
A cette science, qui ne soigne ni ne guérit,
Mais bafoue les règles de la déontologie,
Fini de vivre sans laisser de traces,
Ne comptez plus que lÒhistoire sÒefface,
LÒavenir va transformer nos passés en données
QuÒils finiront bien par nous implanter!

Imaginez ce que va devenir votre vie,
Lorsque un simple inconnu dÒun double clic sur une souris,
Percera vos secrets les plus enfouis,
Esquissant un sourire en feuilletant votre vie,
Fini les conneries,
LÒheure est à la transparence mes amis,
Ce nÒest peut-être que moi qui vous le dit,
Mais elle ne touche trop souvent que les plus démunis!

Je lève mon doigt contre cette épidémie,
Tendu bien haut aux progrès de la vie ¿
A cette science, qui ne soigne ni ne guérit,
Mais bafoue les règles de la déontologie,
Fini de vivre sans laisser de traces,
Ne comptez plus que lÒhistoire sÒefface,
LÒavenir va transformer, nos passés en données
QuÒils finiront bien par nous implanter!


2.Le Drapeau

Qu'ils soient verts, jaunes ou bleus, tout ça nous importe peu
Qu'ils soient laids qu'ils soient beaux, faits d'étoiles ou de
logos,
Rares sont ceux qui ne sont pas salis, souillés par le sang
d'anciennes tragédies,
A la mémoire de nos frères victimes d'un fléau, on chie sur la
couleur de vos drapeaux!

Trop de traditions, de convictions, de patriotes ou de
répressions
Trop de dictats et de religions,
On ne veut plus de clans, de bons, de méchants,
On ne veut plus de noirs, on ne veut plus de blancs,
Plus de militaires ni de frontières

Quelque soit le teint de nos pauvres peaux,
On crache à la face de vos idéaux,
On ne craint ni les menaces ni le chaos,
Nous sommes le futur et vous que des mots,
A la mémoire de nos frères victimes d'un fléau, on chie sur la
couleur de vos drapeaux!

Femmes et enfants arrachent des cris,
Décapités, violés par les ennemis de la vie?
Au nom de quoi, au nom de qui?
Pouvons-nous laisser faire de telles infamies?

Quelque soit le teint de nos pauvres peaux,
On crache à la face de vos idéaux,
On ne craint ni les menaces ni le chaos,
Nous sommes le futur et vous que des mots,
A la mémoire de nos frères victimes d'un fléau, on chie sur la
couleur de vos drapeaux!


3.Cargo

Un gigantesque cargo poubelle
Perdu dans une mer déchaînée,
Sous lÒeffet de la houle,
Commence à céder,
May day, May day, à deux doigts de couler,
Déjà trop tard, cÒest avant quÒil faut sÒinquiéter

LÒor noir commence à couler à flot,
CÒest peut-être pas nouveau, mais encore une fois de trop
Et qui fera lÒeffort de se baisser encore,
Pour ramasser par pelle, vos putains de poubelles

On ira tout torcher quand même,
Car cette terre en vaut bien la peine,
Malgré le vent, malgré la tempête,
Nous balayerons la merde de notre planète!
On ne le fera sûrement pas pour vous,
Ni pour une médaille, ni pour un sou,
Croyez-le ou pas, malgré vos avocats
Un beau jour on vous le rendra!

Un beau jour on vous le rendra!

LÒidée du pollueur, payeur,
Utopie qui nous plaît bien,
Mais nous ne sommes pas assez fous
Pour croire en tous vos baratins,
A chaque fois cÒest pareil,
Un peu dÒémotion télévisée,
Et quelques paroles en lÒair
Devraient suffire à nous calmer.

A chaque fois cÒest pareil,
Un peu dÒémotion télévisée,
Et quelques paroles en lÒair,
Devraient suffire à nous calmer...

On ira tout torcher quand même,
Car cette terre en vaut bien la peine,
Malgré le vent, malgré la tempête,
Nous balayerons la merde pour notre planète!
On ne le fera sûrement pas pour vous,
Ni pour une médaille, ni pour un sou,
Croyez-le ou pas, malgré vos avocats
Un beau jour on vous le rendra!